Intervention du délégué syndical CFDT devant le MEDEF le 26 mai 2009

Les ABB sont là.

Les ABB sont là, comme le 29 janvier, comme le 19 mars, et encore plus nombreux pour dénoncer le mauvais coup de la direction qui a annoncé la semaine dernière un plan de restructuration assorti de 540 suppressions d'emploi. C'est 40% du personnel des deux divisions concernées.

Sept établissements sont touchés dont deux par une fermeture totale. Ceci pour des raisons très classique de crise internationale, de conjoncture et de manque de rentabilité par rapport aux exigences indécentes des actionnaires. ABB comme beaucoup de groupes à dimension internationale n'est pas en mauvaise santé mais les actionnaires ne supportent pas que la moindre activité ou le moindre site ne soit pas rentable. ABB cède aussi au dogme de la délocalisation et veut transférer vers les pays à moindre coût de main d'oeuvre toutes les fabrications manuelles ou semi-automatiques mais en apporter d'éléments de comparaison de solution de maintien en France.

Les salariés d'ABB sont donc là pour se faire entendre ... Pour dire leur refus de faire les frais des choix stratégiques d'un groupe rentable et donc le patron a gagné 12 M d'euros en quatre mois d'exercice.

Non les salariés d'ABB n'acceptent pas ce PSE quasiment vide qui accompagne ce projet avec, notamment, 35 offres de reclassement sur 540 licenciements qui sont pour moitié à l'étranger.

Comme dans toutes les entreprises de France où les salariés luttent pour leur emploi, les salariés d'ABB sont dans la lutte et le seront le plus longtemps possible.


Extrait de la Voix du Rhône de juin 2009

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