1936 – En avant *!!
Les grèves de 1936 resteront dans la mémoire collective du mouvement ouvrier et de la gauche française. Elles sont l'exemple d'une mobilisation qui permit aux salariés de conquérir de nouveaux droits sociaux. Mais pourquoi des grèves alors que le Front populaire venait de gagner les élections ?
Petit rappel historique
Après la chambre "bleu horizon de 1919", après l'échec des grèves de 1920, après le congrès de Tours, une concentration industrielle, économique et géographique se réalise tandis le salariat augmente en nombre. Le parti radical fait partie de tous les gouvernements et toutes les alliances. Après Clémenceau, Herriot, Daladier, Painlevé, Sarraut, tous avaient géré l'économie dans l'intérêt des grands groupes capitalistes depuis la fin de la Grande guerre.
La crise de 1929 se dissipe en 1933, puis une rechute se produit en 1934 dans un climat de crises politiques (l'affaire Stavisky notamment). Ces difficultés entraînent la journée des Ligues fascistes du 6 février 1934 puis la réaction unitaire de la gauche et la naissance du Rassemblement populaire et enfin l'immense manifestation unitaire du 14 juillet 1935.
Le programme du Front populaire en matière économique est un compromis politique. Il vise une politique de relance par la consommation, dont on espère la reprise de la production, la réduction de la thésaurisation et le retour de la croissance » : « réduction de la semaine de travail sans réduction du salaire hebdomadaire », « plan de grands travaux d'utilité publique », création d'un « fonds national de chômage » et d'un régime de retraite pour les vieux travailleurs.
Profitant de son unité, de la crise économique et de l'absence d'une politique alternative à droite, le Front populaire remporte une nette victoire aux élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936.
Les grèves
Avant la formation du nouveau gouvernement, des grèves éclatent. Le 8 mai, dans l'Aisne, trente ouvriers des Fonderies Saint Michel occupent leur usine et remportent la victoire en 5 jours de grève. Le 11 mai, 600 ouvriers et 250 employés des usines Bréguet du Havre arrêtent le travail pour demander la réintégration de deux militants licenciés pour avoir fait grève le 1er mai. L’usine est occupée. En deux jours, ces derniers obtiennent satisfaction. Le 13 mai, c'est au tour des usines Latécoère, à Toulouse, puis le 14 à celles de Bloch, à Courbevoie d'être occupées.
Le 24 mai a lieu le rassemblement en souvenir de la commune de Paris. Le lendemain, de nombreuses grèves débutent en région parisienne, qui obtiennent rapidement satisfaction. Le 28, les 30 000 ouvriers de Renault à Billancourt entrent dans la grève. A partir du 2 juin des corporations entières entrent en grève : la chimie, l’alimentation, le textile, l’ameublement, le pétrole, la métallurgie, les mines. À partir du 5, les vendeurs de journaux, les tenanciers de kiosques, les employés des salles de spectacles, les commis, les garçons de café, les coiffeurs, des ouvriers agricoles font grève, souvent pour la première fois.
Pour la première fois également les entreprises sont occupées par les grévistes, qui organisent des comités de grève. Se trouve remis en cause le principe de la propriété privée des moyens de production. Des bals sont donnés dans les usines ou les grands magasins, des compagnies de théâtre jouent des pièces1. Le Front populaire est un choc, une aspiration collective, un enthousiasme unitaire. Il s'est construit par une poussée de la base...
Malgré les paroles rassurantes de Léon Blum, le climat qui règne alors en France est clairement révolutionnaire. Peu ou pas encadré par des organisations politiques ou syndicales, le mouvement trouve des causes multiples et fortement localisées, mais a aussi un côté festif. Ce sont de véritables "grèves de la joie1» : on fête la victoire électorale de la gauche, la dignité ouvrière retrouvée après une longue période de soumission.
Le patronat hésite à employer la force pour évacuer les usines et préfère la négociation. Le gouvernement Blum, enfin formé le 4 juin, cherche tout de suite à faire cesser le mouvement de grève. Les accordes de Matignon ont signés dans la nuit du 7 au 8 en échange de l’évacuation des usines. Mais la reprise n’est pas immédiate, et bien des délégués des usines en grève souhaitent continuer le mouvement. À partir du 11 juin, le PCF milite pour l’arrêt des grèves , Maurice Thorez déclarant qu'« il faut savoir arrêter une grève dès que satisfaction a été obtenue ». Le mouvement gréviste reflue peu à peu.
En conclusion
Mais les difficultés de la France ne furent pas pour autant effacées. En effet, la France était dans une grave crise économique depuis 1931, et la politique économique du Front populaire ne parvint pas à relancer la production, la consommation, ni à réduire le chômage. Ainsi, la hausse des prix annula vite celle des salaires prévue par les accords de Matignon. Ce fut une des causes de la chute du Front populaire.
Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale. En février 1937, il décide une pause des réformes. Des réformes importantes comme celles des retraites sont alors abandonnées.
Le bilan du Front populaire est « contrasté ». Il introduit tout un nombre important de réformes, notamment en matière économique et sociale : congés payés, semaine de quarante heures, établissement des conventions collectives.
La question de l'héritage du Front populaire et de l'état dans lequel il laissa la France en 1938, suscita bien des passions. On retient de cette période ces grèves joyeuses, et les premiers congés payés qui permirent aux travailleurs de partir en vacances souvent pour la première fois.
* François Béranger : En avant – Cliquer ici - CD le cactus 1997.
Références : Site wikipédia, article de Pierre Ruscassie dans la revue « Page de Gauche » et le blog de Gérard Filoche.
gnié gnié gnié gnié gniéééééééééééééééééééé
RépondreSupprimersddssd
RépondreSupprimerahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmdance the night away and the light on the floor
RépondreSupprimernom de dieu c'est chiant.
RépondreSupprimerptdrrrr
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RépondreSupprimerje sens il y en a qui a dit des truc pas jolie
SupprimerKAKAKAKAKAKAKAKAKA
Supprimerè_utguivryjubvliuygbil
Supprimerc'est de la grosse merde , bouffe mes couilles c'est plus amusant
SupprimerMerci pour ces éclaircissements ! Je me demandais effectivement pour quoi les grèves de 1936 alors que le Front Populaire venait d'accéder au pouvoir. Maintenant, je comprends :)
RépondreSupprimerCet article ne répond en rien à votre question
SupprimerPourquoi ont - elle eu lieu ?
RépondreSupprimerpour rien
SupprimerAh ok merci
Supprimerpour les congés payé, le droit de greve, les heures suplementaire payé les 35h..
RépondreSupprimerce trop de la merde ce truc serieux on s'en fou trop
RépondreSupprimerKilllbutooooooooookééééééééé chachaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
RépondreSupprimersalope
RépondreSupprimerbande de CAT
RépondreSupprimerLes grèves de 1936 ont été conduites par des ouvriers soumis à un patronat-bourgeois qui possédait l'argent et un droit régalien sur la vie de ses ouvriers ou employés. Les grèves, d'avant celle de 1936 qui s'est voulue novatrice en terme de gaîté, ont été systématiquement répressives, les forces de l'ordre lancées comme une meute de chiens sur des hommes et des femmes qui ont voulu la reconnaissance de leur statut, peut-on leur en vouloir ? Apprenons ce que l'Histoire peut nous apporter. Mon grand-père a participé aux grèves et à la victoire du Front populaire et a donné sa vie pour la France lorsque le fascisme par la voie de l'Allemagne nazie est venu envahir le territoire. Nous avons hériter de ce droit de grève, ne le méprisons pas !
RépondreSupprimerD'accord sur le fond. Merci de votre commentaire.
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SupprimerJte baise bande salope
RépondreSupprimerQue des gamain vous insulter alors que vous savez qu'il va pas vous retrouver ;). ces infantile ;). tchiiip j'ai bayer !
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RépondreSupprimerferme bien bien bien ta gueule batard de merde
SupprimerPourquoi tant de haine
Supprimerbonjour
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