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A la veille de la réforme des retraites, nous étions 8500 à défiler dans les rues de Lyon (4500 selon la police) ce samedi 1er mai sous une petite pluie fine. L'intersyndicale (si l'on peut dire) ne rassemble plus que la CFDT, la CGT, la FSU, l'UNSA et Solidaires. Le thème se voulait pourtant mobilisateur :
« Une autre répartition des richesses. Pour l'emploi - les salaires - la retraite ! »
Pour certains, c'est quand même deux fois plus qu'un 1er mai normal. Tout comme Joël Chapuy, secrétaire général adjoint de la CFDT du Rhône y voyait un "bon départ" pour d'autres actions de défense des retraites (voir l'article du Progrès du 1er mai 2010).
"C'est une mobilisation modeste pour un 1er mai au regard du 1er mai 2009", a réagi la secrétaire générale adjointe de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet."Cela nous encourage à poursuivre dans la voie du dialogue et de la concertation". Le gouvernement a maintenant les mains libres pour continuer ... la concertation.
On notera, lors de la manifestation de Lyon, la mobilisation du collectif des parents d'élèves « en colère » de l'école Gilbert-Dru soutenant Guilherme Hauka Azanga, cet Angolais menacé d'expulsion.
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