C'est fait, une femme vient d'être élue présidente de la république, presque un siècle après avoir obtenu le droit de vote en France. D'autre pays ont été plus rapides. Les Etats-Unis, par exemple, ont élu une femme présidente juste après le deuxième mandat d'Obama et la Russie a élu une femme présidente après la mort accidentelle de l'ancien président russe à peine élu.
Notre nouvelle présidente n'a pas modifié le rituel après sa prise du pouvoir. Sa première visite officielle fut l'Allemagne où elle rencontra le Chancelier (un homme cette fois-ci après les très longues années d'Angela Merkel) pour s'assurer de la fermeté du couple franco-allemand (vous savez quand l'Allemagne décide et la France acquiesce). La rencontre se déroula bien sûr à Strasbourg car c'est ainsi depuis VGE, il y a maintenant plus de soixante ans. Le Général de Gaulle préférait, lui, le camp de Mourmelon mais les temps ont changé.
Et pour montrer son intérêt pour le social, notre Présidente a rencontré les syndicats, enfin les deux syndicats représentatifs depuis maintenant une dizaine d'années la CGT et la CFDT. Rappelez-vous suite à la grande réforme fiscale de 2025, la CFDT a absorbé la CFTC, une partie de FO, de l'UNSA et la CGC, et SUD s'est auto-dissout après moult débats internes.
Et pour nommer son gouvernement, notre nouvelle présidente a tenu au moins une promesse de campagne électorale : autant de ministres femme que de ministres homme. Le premier ministre, toutefois, reste un homme. Il y a déjà eu en France un premier ministre femme mais qui s'en souvient ? Dans les années 1990, je crois...
Il reste à notre présidente à résoudre un nouveau problème : régler le statut du premier homme de France !! Enfin, quand la terrible sécheresse que vous connaissons lui en laissera le temps, sécheresse aussi exceptionnelle que celles de 1976 et 2011.
Ah, je ne vous l'avais pas dit, mais nous sommes en 2030.
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