Bonjour à tous,
Quand je lis "Compte tenu de ces éléments la Commission Exécutive de l’UD CFDT du Rhône considère qu’elle n’est pas en mesure d’organiser un événement porteur de sens, mobilisant ses adhérents et permettant une visibilité positive pour l’organisation de ce 1er Mai 2015", je ne peux pas m'empêcher de réagir !!
Au-delà des circonvolutions et du rappel de la position de la Confédération, en France le 1er mai c'est d'abord la Fête du travail. Elle tire son origine des combats ouvriers pour obtenir la journée de huit heures à la fin du XIXe siècle.
Quand je lis "Compte tenu de ces éléments la Commission Exécutive de l’UD CFDT du Rhône considère qu’elle n’est pas en mesure d’organiser un événement porteur de sens, mobilisant ses adhérents et permettant une visibilité positive pour l’organisation de ce 1er Mai 2015", je ne peux pas m'empêcher de réagir !!
Au-delà des circonvolutions et du rappel de la position de la Confédération, en France le 1er mai c'est d'abord la Fête du travail. Elle tire son origine des combats ouvriers pour obtenir la journée de huit heures à la fin du XIXe siècle.
Fêter le 1er mai, c'est se souvenir du 1er mai 1891 à Fourmies dans le Nord où la police tira sur les ouvriers et fit neuf morts. Les militants défileront alors avec une églantine écarlate en souvenir du sang versé. En 1907, à Paris, l'églantine est remplacée par le muguet mais toujours porté avec un ruban rouge.
Fêter le 1er mai, c'est aussi se souvenir de ceux qui militaient avant nous en 1936 pendant le Front populaire, plus tard contre la guerre d'Indochine et contre la guerre d'Algérie, puis en 1967 avec Rhodiacéta, en mai 1968 (avec Berliet, les PTT, les enseignants, etc). Fêter le 1er mai, c'est un acte militant. C'est la même chose que distribuer des tracts, débattre, discuter, établir un rapport de force, faires des propositions, écouter les salariés, négocier, signer des accords, ...
Que fait-on dans le Rhône ? Rien !! Comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes !! C'est oublier le chômage de masse, la précarité, la souffrance et la misère des exclus, les travailleurs pauvres. Ce n'est plus lutter, pire c'est attendre !! Pendant ce temps-là, le Front national pourra toujours fêter Jeanne d'Arc !!
Moi, le 1er mai, j'irai chercher du muguet et, si j'en trouve, je le porterai avec ... un ruban rouge.
Fêter le 1er mai, c'est aussi se souvenir de ceux qui militaient avant nous en 1936 pendant le Front populaire, plus tard contre la guerre d'Indochine et contre la guerre d'Algérie, puis en 1967 avec Rhodiacéta, en mai 1968 (avec Berliet, les PTT, les enseignants, etc). Fêter le 1er mai, c'est un acte militant. C'est la même chose que distribuer des tracts, débattre, discuter, établir un rapport de force, faires des propositions, écouter les salariés, négocier, signer des accords, ...
Que fait-on dans le Rhône ? Rien !! Comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes !! C'est oublier le chômage de masse, la précarité, la souffrance et la misère des exclus, les travailleurs pauvres. Ce n'est plus lutter, pire c'est attendre !! Pendant ce temps-là, le Front national pourra toujours fêter Jeanne d'Arc !!
Moi, le 1er mai, j'irai chercher du muguet et, si j'en trouve, je le porterai avec ... un ruban rouge.
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